On va au Cirque en Isère mais souvent, les coulisses, les petites histoires sont ignorées du public. On vous propose de vous entrainer le temps de quelques phrases dans ce monde fermé.

Lorsqu’un artiste débutant répète numéro de voltige à cheval. Il porte autour de la taille une large et solide ceinture, une corde attachée à cette ceinture passe dans une poulie située en haut du chapiteau. L'autre extrémité de la corde est tenue par son père qui, Perpignan en main, fait tourner le cheval autour de la piste. Il saute: s’il manque son coup, son père tire sur la corde. Il reste suspendue en l'air. Il recommencera autant de fois que nécessaire pour réussir son numéro.

 

Les fauves présentés dans le cirque qui est venu en Isère à Grenoble sont ceux que l'on a reconnus aptes au dressage. Ceux qui sont trop difficiles sont vendus aux jardins zoologiques. La plupart de ces fauves sont capturés en Afrique ou en Asie, mais d'autres naissent en captivité.
Le filet a sauvé des milliers d'artistes qui sont tombés dedans. Mais si l'artiste qui tombe se reçoit mal, il risque de se briser la colonne vertébrale, ce n'est pas de la magie, c'est la réalité. Il faut arriver dans le filet sur le dos, les jambes en l'air et les genoux écartés pour qu'ils ne viennent pas heurter la figure.

 

Disons un mot de certains numéros extraordinaires : Ira Paine réussissait à percer avec son revolver une orange placée sur la tête de sa femme. Mais il le faisait le dos tourné à sa femme, en visant dans une glace ! Ce n’était pas un spectacle de magie, c'était un numéro en vrai.

Monbar inventa un numéro appelé la flèche humaine. Couché sur un chariot, il partait du toit du cirque, descendait à cent kilomètres à l'heure un plan incliné long de 22 mètres et terminé par une remontée plus courte sur laquelle butait le chariot. Monbar continuait seul son mouvement et attrapait au vol un trapèze situé à onze mètres de hauteur. Il n'y avait pas de trucage, ce n’était pas un spectacle de magie non plus. Mais on arrive souvent à voir des clowns et magiciens dans ces cirques. Dans le cirque qui est passé à Grenoble en Isère, un magicien était présent.

Le dompteur Schneider présentait en même temps quarante à cinquante lions qu'il nourrissait sous les yeux du public, leur jetant des morceaux de viande que ses aides lui passaient entre les barreaux de la cage. Un jour, l'un de ses fauves le tua.